Le Défenseur des droits est une autorité administrative indépendante créée en 2011 et inscrite dans la Constitution, chargée de défendre les droits et libertés individuelles dans le cadre de cinq domaines de compétences déterminés par la loi :
- la défense des droits et libertés dans le cadre des relations avec les services publics
- la défense et la promotion de l’intérêt supérieur et des droits de l’enfant ;
- la lutte contre les discriminations, directes et indirectes, et la promotion de l’égalité ;
- le respect de la déontologie par les professionnels de la sécurité (police, gendarmerie, services privés de sécurité) ;
- l’orientation et la protection des lanceurs d’alerte.
La direction « Protection des droits-Affaires judiciaires » réunit cinq pôles : « Défense des droits de l’enfant », « Déontologie de la sécurité », « Justice et libertés », « Discrimination dans le secteur privé » et « santé et médico-social ». Elle instruit les réclamations qui lui sont attribuées et fait des propositions de réforme pour les questions relevant de son champ de compétences. Elle assure la coordination des relations avec les partenaires judiciaires de l’Institution et les juridictions européennes et internationales.
Le pôle « Justice et libertés » instruit les réclamations portant sur les domaines suivants :
Fonctionnement du service public de la justice (défaut d’information quant aux suites d’une plainte, délais de procédure, indemnisation des victimes d’infraction, relations avec les professions juridiques)
Amendes routières et permis de conduire (paiement de l’amende, contestation de l’infraction, usurpation de plaques d’immatriculation, difficultés faisant suite à une cession de véhicule, échange du permis de conduire, perte de points, stationnement…)
Etat-civil (transcription des actes, rectifications d’erreurs matérielles, dévolution du nom de famille…)
Nationalité (certificat de nationalité française, demandes de naturalisation, déclarations de nationalité…)
Suivi des situations en lien avec la lutte contre la radicalisation et le terrorisme (perquisitions administratives, assignation à résidence, enquête administrative…)
Détention (transfèrement, conditions de détention, dysfonctionnement du service public de l’administration pénitentiaire, violences…)
Le pôle est également chargé du suivi des demandes d’autorisation d’instruire auprès des parquets, rédige des avis à leur demande et présente des observations en justice devant les juridictions.
Durée du stage : 6 mois
Début du stage : 05/01/2026
Période du stage : du 05/01/2026 au 26/06/2026
Lieu du stage : 3 place Fontenoy - 75007 Paris
Direction : Protection des droits – affaires judiciaires (PDAJ)
Pôle : Justice et libertés (PJL)
Profil souhaité
Niveau d’études : Master II
Formation type : Elève avocat(e), doctorant(e), études juridiques.
Compétences requises
Des connaissances de base dans les domaines du droit pénal, du contentieux administratif et des libertés publiques
Des connaissances en droit routier seraient appréciées
Bonne connaissance des rouages juridictionnels et administratifs tant au niveau de l’Etat et de ses services déconcentrés que des collectivités locales - Connaissances en droit européen et droit international souhaitées
Rigueur juridique
Qualités rédactionnelles
Esprit d’initiative, réactivité et capacité à s’intégrer dans une équipe
Maitrise des outils bureautiques et des bases de données juridiques
Information et candidature
Pour cette offre, il est impératif de signer une convention de stage avec une université ou tout autre organisme susceptible de fournir une convention.
Merci de déposer votre candidature (CV et lettre de motivation) en ligne sur le site du Défenseur des droits : https://defenseurdesdroits.nous-recrutons.fr.
Nous vous rappelons que conformément au principe d'égalité d'accès à l'emploi public, ce stage est ouvert aux candidat (tes) reconnu (es) travailleurs handicapés.
Accès à l’emploi public et non-discrimination
Conformément aux principes de non-discrimination au recrutement, le Défenseur des droits respecte le décret du 13 mars 2020 relatif au dispositif de signalement des actes de violences, de discrimination, de harcèlement et d’agissements sexistes dans la fonction publique et dispose d’une procédure ouverte aux candidats, précisée dans sa décision interne du 10 avril 2024 :
 
		 
		 
		 
		 
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